Procès Jubillar : la famille de Delphine prend la parole

2 godzin temu
Cédric Jubillar au procès du meurtre de son épouse Delphine, le 23 septembre 2025 à la cour d'assises du Tarn, à Albi Lionel BONAVENTURE

Les proches de Delphine Jubillar témoignent mardi devant la cour d'assises du Tarn. Frères, sœur et autres membres de la famille de l'infirmière disparue vont s'exprimer sur leur relation avec la victime.

Ces parties civiles espèrent des aveux de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse. L'avocat Laurent de Caunes souligne l'importance de ces témoignages : "il est important que les parties civiles puissent parler de ce qui s'est passé, des circonstances qui ont accompagné la disparition de Delphine. Ils la connaissaient très bien".

Anxiété des familles

L'émotion gagne les parties civiles depuis le début du procès. Maître Mourad Battikh, avocat de proches de la victime, avertit que "les parties civiles sont très anxieuses à l'idée de devoir affronter la cour d'assises et de croiser le regard de Cédric Jubillar".

Un changement de posture de l'accusé est vivement espéré dans les rangs des parties civiles. "On attend tous l'interrogatoire de Cédric Jubillar (prévu vendredi 10 octobre, ndlr), en espérant des aveux", poursuit Me Battikh.

Rappel des faits

Delphine Jubillar, mère de famille de 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Elle se trouvait dans sa maison de Cagnac-les-Mines, près d'Albi, alors qu'elle préparait Noël et qu'un couvre-feu était en vigueur.

Cette infirmière travaillait de nuit dans une clinique d'Albi mais était de repos ce jour-là. Malgré de vastes recherches après le signalement de disparition, son corps reste introuvable et elle envisageait de refaire sa vie avec un autre homme.

Polémique autour du procureur

Lundi, l'ancien procureur de Toulouse Dominique Alzéari a été auditionné. Il avait annoncé la mise en examen de l'accusé le 18 juin 2021 lors d'une conférence de presse critiquée par la défense pour ses "inexactitudes".

L'avocat Alexandre Martin lui reproche : "A partir de votre intervention, il a fallu qu'on rétablisse un bon nombre de vérités". Le magistrat a défendu ses propos, affirmant n'avoir évoqué que des "éléments objectivés, vérifiables, avérés".

Silence de l'accusé

Cédric Jubillar, peintre-plaquiste de 38 ans, assiste impassible aux échanges depuis son siège. Vętu d'une veste zippée noire, il a démenti toute implication dans la disparition de son épouse la semaine dernière.

L'avocat des enfants du couple, Laurent Boguet, souligne que l'accusé "n'a pas prononcé un mot lundi". "Quand on crie son innocence, on peut faire usage de la parole", a-t-il réagi.

Les trois juges et six jurés se prononceront le 17 octobre pour la condamnation ou l'acquittement, à l'issue de quatre semaines d'audiences.

Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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