Le gouvernement français a présenté lundi son projet de loi de finances de fin de gestion pour 2025, confirmant une réduction du déficit public à 5,4% du PIB contre 5,8% en 2024. Cette amélioration marque un tournant après deux années marquées par des dépassements budgétaires significatifs. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a déclaré lors du Conseil des ministres : «C'était l'engagement pris et l'engagement est tenu.»
Les prévisions économiques se révèlent légèrement meilleures qu'anticipé. La croissance devrait atteindre 0,7% en 2025, proche de la prévision initiale de 0,9% formulée en février. L'inflation est attendue à 1,1%, en dessous de la prévision initiale de 1,4%. L'acquis de croissance du troisième trimestre s'établit à 0,8%.
Ajustements budgétaires massifs
L'État a procédé à des annulations de crédits de paiement pour 4,2 milliards d'euros. Le programme France 2030 a été amputé de 1,6 milliard d'euros, tandis que les missions « Travail, emploi et administration des ministères sociaux » ont subi une coupe de 800 millions d'euros. Les missions « Recherche et enseignement supérieur » et « Economie » ont respectivement perdu 250 millions et 180 millions d'euros.
Parallèlement, l'État a dû débloquer 3 milliards d'euros supplémentaires. Les subventions aux fournisseurs d'électricité renouvelable ont augmenté de 1,1 milliard d'euros pour les charges de service public de l'énergie. Les coûts liés aux pręts garantis par l'État (PGE) ont nécessité 425 millions d'euros, tandis que les efforts de défense et les surcoûts opérationnels des forces armées ont représenté 350 millions d'euros.
Lettre secrète de Le Maire révélée
Une révélation vient troubler cette présentation budgétaire. L'émission « C dans l'air » sur France 5 a dévoilé l'existence d'une lettre envoyée le 6 avril 2024 par l'ancien ministre de l'Économie Bruno Le Maire au président Emmanuel Macron, alertant sur les dépassements des finances publiques. Le président n'aurait pas réagi à cet avertissement. L'opposition a vivement réagi : Marine Le Pen a dénoncé des «mensonges organisés», tandis qu'Éric Coquerel a parlé d'«omission d'État».
Les charges de la dette de l'État pour 2025 s'établissent à 51,4 milliards d'euros, soit 2,9 milliards de moins que prévu grâce aux baisses de taux directeurs de la Banque centrale européenne. Les comptes de la Sécurité sociale se sont dégradés plus que prévu, nécessitant un plan d'économies de 1,8 milliard d'euros sur les dépenses médicales lancé en juin.
Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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