Négociateurs israéliens à Doha : nouvelles discussions tręve

10 godzin temu

Des négociateurs israéliens doivent se rendre dimanche à Doha pour discuter d'un éventuel accord sur une tręve avec le Hamas à Gaza et une libération d'otages. Cette mission intervient à la veille d'une rencontre cruciale à Washington entre Benjamin Netanyahu et Donald Trump.

Dans le męme temps, la Défense civile locale a annoncé la mort de 14 Palestiniens tués dans de nouvelles frappes israéliennes dans le territoire palestinien assiégé. Gaza reste dévasté par près de 21 mois de guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.

Hamas pręt aux négociations

Vendredi, le Hamas a annoncé ętre pręt à « engager immédiatement » des négociations sur une proposition de tręve parrainée par les États-Unis. Cette proposition a été transmise par les médiateurs qatari et égyptien, et le mouvement a dit avoir présenté « sa réponse », sans plus de détails.

Le lendemain, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué avoir été notifié des « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition ». Ces modifications ont été jugées « inacceptables » par Israël.

Netanyahu accepte les pourparlers

Malgré ces réserves, Netanyahu a « donné l'instruction de répondre à l'invitation pour des pourparlers indirects et de poursuivre les efforts en vue de récupérer nos otages ». Cette décision se base sur « la proposition qatarie qu'Israël a acceptée », selon un communiqué officiel.

« L'équipe de négociation se rendra demain (dimanche) au Qatar », a-t-il ajouté. Cette mission diplomatique intervient dans un contexte de pression internationale croissante pour un cessez-le-feu.

Détails de la proposition

Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition soumise au Hamas comprend une tręve de 60 jours. Pendant cette période, le mouvement relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu'un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

Les changements réclamés par le Hamas portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza. Le mouvement souhaite également des garanties sur l'arręt des hostilités après la période de 60 jours et une reprise en main de la distribution de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues.

Situation des otages

Sur les 251 personnes enlevées le jour de l'attaque du 7 octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza. Parmi elles, 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Le président américain Donald Trump, qui accueille lundi à Washington Netanyahu, a estimé qu'un accord pourrait ętre conclu « la semaine prochaine ». Cette déclaration suscite un espoir prudent chez les familles d'otages.

Appel des familles

Samedi, lors d'un rassemblement à Tel-Aviv, le Forum des familles d'otages a appelé les dirigeants israéliens à conclure un accord global. « Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde », a dit Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman.

« Quel dieu peut composer une telle liste ? Et qu'est-ce que ça veut dire pour nous : qu'un seul est sauvé et que l'autre reste captif ? », s'est-elle interrogée. Cette intervention illustre l'angoisse des familles face aux négociations partielles.

Précédents de tręves

Une première tręve d'une semaine en novembre 2023 puis une seconde de deux mois début 2025 ont permis le retour de nombreux otages israéliens. Ces accords ont été conclus en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.

En mars, faute d'accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza. Le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, a pris le pouvoir dans le territoire en 2007.

Nouvelles victimes à Gaza

Dans la bande de Gaza, 14 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. Les plus de deux millions de déplacés vivent dans des conditions terribles selon l'ONU et les ONG.

L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a déclaré ne pas ętre en mesure de faire de commentaires sur des frappes spécifiques en l'absence de coordonnées géographiques précises. Les restrictions imposées par Israël aux médias rendent extręmement difficile la vérification indépendante des affirmations des différentes parties.

L'attaque du 7 octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57.338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

(AFP) Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

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