Les agriculteurs se mobilisent contre Macron à Toulouse sur l'accord Mercosur

2 godzin temu
Le président Emmanuel Macron lors d'une visite à Toulouse (Image symbolique) (Photo by Caroline BLUMBERG / POOL / AFP) Getty Images

Le collectif d'agriculteurs "Ultras de l'A64" envisage une action mercredi lors de la venue d'Emmanuel Macron à Toulouse. Son président Jérôme Bayle dénonce une "une provocation" du chef de l'État, qui s'est récemment dit favorable à l'accord UE-Mercosur. «Les modalités seront précisées dans les prochaines heures», a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cette mobilisation intervient alors que la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a réaffirmé dimanche la position française. Elle a déclaré au Journal du Dimanche : «Nous voulons soutenir nos agriculteurs et c'est pourquoi la France ne signera pas un accord qui les condamnerait à terme.»

Les "lignes rouges" de la France

La France pose trois exigences : «une clause de sauvegarde agricole spécifique», des «mesures miroir» garantissant que les produits importés respectent les normes sanitaires et environnementales européennes, et des contrôles sanitaires renforcés. Cette clause permettrait de «pouvoir enclencher un frein d'urgence si, par exemple, la filière est menacée par une chute massive de prix liée à un afflux des denrées importées», a précisé la ministre.

Annie Genevard a toutefois soulevé des questions sur l'efficacité du dispositif : «Qui décide? Qui vérifie? En combien de temps? Quels critères déclenchent le mécanisme? Nous sommes en train de l'examiner en nous posant une seule question: ce dispositif est-il réellement efficace et protecteur pour nos agriculteurs ?»

Tension après les déclarations de Macron

Les récents propos du président ont suscité la colère du monde agricole. Alors qu'il s'était dit «plutôt positif» sur l'accord lors de son déplacement au Brésil, il a ensuite affirmé au Mexique que «la France continue d'attendre des réponses claires». Ces déclarations contradictoires ont été vivement critiquées par une large partie de la classe politique et du secteur agricole.

La ministre a martelé : «Tant que ces garanties ne sont pas écrites, validée et acceptées par nos partenaires du Mercosur, la France restera sur sa position.» Plusieurs pays de l'UE, dont la Pologne, l'Autriche, les Pays-Bas, l'Irlande et la Hongrie, partagent les préoccupations françaises. Le Brésil a évoqué une signature possible de l'accord d'ici le 20 décembre.

Note : Cet article a été créé avec l'Intelligence Artificielle (IA).

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