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"Ne cédez jamais." Cette leçon du président Mitterrand, retenue et clamée devant les délégués socialistes en conclusion de son discours du congrès de Brest en 1997, Jean-Luc Mélenchon l'applique près de trente ans plus tard face au journal Le Monde. L'ancien sénateur d'alors utilise aujourd'hui ce conseil présidentiel dans un contexte imprévu : restreindre l'accès de la presse.
La France insoumise refuse d'accréditer Olivier Pérou, journaliste du Monde spécialisé dans le suivi de la gauche, pour participer à leurs "AmFis" de rentrée. L'université d'été du mouvement s'est ouverte jeudi 21 août à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme.
Motif invoqué par LFI
Le parti de Jean-Luc Mélenchon justifie cette décision en visant directement le travail journalistique d'Olivier Pérou. Le reporter est coauteur avec Charlotte Belaïch de Libération du livre-enquęte "La Meute, enquęte sur La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon", publié chez Flammarion.
Les dirigeants insoumis accusent le journaliste d'un traitement qu'ils jugent diffamant et de fautes déontologiques. Cette mesure exceptionnelle soulève des questions sur l'accès de la presse aux événements politiques majeurs.
Enjeux démocratiques
L'incident illustre les tensions persistantes entre certaines formations politiques et les médias. L'ancien chef de l'État n'imaginait sans doute pas que son conseil de résistance pourrait un jour servir à limiter la liberté de la presse.
Cette restriction d'accès intervient lors d'un rendez-vous politique majeur pour La France insoumise en cette période de rentrée. L'affaire met en lumière les défis contemporains de la couverture journalistique des mouvements politiques.
Sources utilisées : "AFP" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.
